"Opération contredanse"

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Tel un pied de nez au Ministre de l’Intérieur, le Ministère de la Fête et des Réjouissances à créé son unité de maintien du désordre public : les « Sympatikeufs ». Au départ composée du seul et unique brigadier chef Nestor Mabur, ce bataillon de baltringues voit arriver le renfort du Tambour Major Albert Tricard pour une nouvelle mission : « L’opération contredanse ».

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Nos deux agents de maintien du désordre public, armés en tout et pour tout de percussions pour Tricard et d’une guitalélé pour Mabur, sont missionnés par le Ministère de la Fête et des Réjouissances pour distribuer un maximum de contredanses. Comme ils ont pour consignes de faire du chiffre, nos deux Sympatikeufs déambulent, patrouillent d’un pas cadencé et verbalisent à tour de bras. Que vous soyez jeunes ou vieux, riches ou miséreux, beaux ou hideux, honnêtes ou mafieux... vous n’y échapperez pas. Pour Tricard et Mabur, il n’y a pas d’innocents que des coupables dans la rue. Si votre chemin croise celui des deux agents quelque peu dérangés, soyez sur d’être mis à l’amende en écopant d’une contredanse*.

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*contredanse: amende infligée par un sympatikeuf, de façon arbitraire et totalement injustifiée, consistant à exécuter par le, la ou les prévenu(es) une danse de son choix au milieu de la rue, dont la durée sera proportionnelle aux charges retenues.

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L’opération contredanse est menée par le brigadier chef Nestor Mabur au cavaquinho, banjolélé ou guitalélé selon son humeur, assisté du tambour major Albert Tricard au tambour, pandeiro et petites percussions en tout genres.